Contenu
Le concept « participation citoyenne »
Lutter plus efficacement contre la délinquance

Dans le but de lutter plus efficacement contre la délinquance, le dispositif « participation
citoyenne » est essentiellement basé sur le partenariat entre les entités institutionnelles
(préfecture, justice, police, gendarmerie, mairies) et les habitants de certains quartiers,
particulièrement visés par les délits d’appropriation (vols, cambriolages).
Novateur et complémentaire de la sécurité de proximité, le concept « participation
citoyenne » est axé sur l’intéressement et l’implication des habitants d’un ou plusieurs
quartiers, particulièrement touchés par des délits d’appropriation ou des incivilités de
tous genres, afin de renforcer la préservation de leurs biens voire de leurs proches. Par
l’intermédiaire d’un référent de quartier désigné par ses pairs, le maire et les forces de
sécurité peuvent au vu des éléments transmis sur des présences suspectes ou
agissements douteux de personnes étrangères aux lieux, mettre en place des contrôles
orientés ou services de surveillance générale.
Conçu dans un but d’associer les habitants d’un ensemble résidentiel à la protection de
leur propre environnement, l’efficacité de ce concept repose essentiellement sur trois
étapes :
- identifier en collaboration avec les maires le quartier susceptible de bénéficier de cette action et obtenir l’adhésion des riverains,
- maintenir le contact et échanger les informations avec les habitants du quartier en programmant des services de prévention de proximité visibles. Dresser un bilan périodique des résultats obtenus en association tous les partenaires.
- intervenir avec efficience et dissuasion par le biais de contrôles ciblés dans les créneaux horaires les plus pertinents et communiquer sur le dispositif.
Les objectifs du concept :
- renforcer le tissu relationnel entre les habitants d’un même quartier,
- développer l’esprit civique des administrés,
- rassurer et protéger les personnes vulnérables,
- encourager les habitants à la réalisation d’actes de prévention élémentaires,
- constituer une chaîne d’alerte entre le référent de quartier (représentant des
riverains et interlocuteur privilégié) et les acteurs de la sécurité (police,
gendarmerie et police municipale), - intensifier les contacts et les échanges de manière à démultiplier l’action des
forces de l’ordre.
L’articulation du dispositif :
Ce dispositif est articulé autour de trois composantes :
- les forces de l’ordre, la police et la gendarmerie nationales : avec
l’appui des autorités administratives et judiciaires, elles sont particulièrement
chargées d’initier la démarche auprès des élus, d’expliquer les enjeux et les
objectifs à la population au travers de réunions publiques, de coordonner et de
planifier les actions avec la collaboration des polices municipales et d’établir de
manière régulières des bilans avant de proposer d’éventuelles évolutions, - le maire : partenaire incontournable, il valide le concept et identifie, en
collaboration avec les forces de l’ordre, les quartiers. Il organise les réunions
publiques d’information et participe à la communication et à la promotion de la
démarche, - la population : principalement concernée par la mise en place de ce concept,
elle se doit de la valider à l’issue des différentes réunion d’information et de
désigner un référent qui constituera l’interlocuteur privilégié des forces de
l’ordre.
Téléchargez le dépliant (format pdf - 852.1 ko - 28/07/2014) réalisé à l’usage des maires du département.