L’ambroisie, une plante envahissante et dangereuse pour la santé

Mis à jour le 09/09/2019


Les ambroisies : des plantes invasives

Les ambroisies, dont la plus connue est l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia), font l’objet d’un dispositif de surveillance et de lutte, qui s’appuie sur deux grands axes : l’information sur les facteurs de risque d’allergies et la prévention de l’expansion de la plante.

Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie à feuilles d’armoise s’est propagée via les activités humaines (dispersion de ses graines) pour gagner l’Europe. La région Auvergne-Rhône Alpes est la région française la plus touchée par l’ambroisie.


Les ambroisies se développent et colonisent de nombreux milieux : friches, parcelles agricoles, chantiers, bords de route et de cours d’eau… Les terrains laissés à nu sont des lieux de prédilection pour la croissance de l’ambroisie. Elles représentent ainsi une menace pour l’agriculture (perte de rendement dans certaines cultures) et pour la biodiversité (concurrence avec certains végétaux).

La lutte contre les ambroisies est un enjeu de santé publique majeur

L’ambroisie émet un pollen très allergisant pour l’homme à partir de début août (période pouvant être plus précoce ou retardée selon les conditions météorologique). Les réactions les plus couramment observées sont des rhinites souvent accompagnées de conjonctivites et réactions d’urticaire pouvant aller jusqu’à l’apparition ou l’aggravation d’asthme allergique.

La lutte préventive et curative : l’affaire de tous

Une réglementation nationale a été mise en place en 2017 pour lutter contre les espèces nuisibles à la santé humaine telles que l’Ambroisie à feuilles d’armoise, l’Ambroisie trifide et l’Ambroisie à épis lisses. Au sein de chaque département, le préfet arrête les mesures préventives et curatives à mettre en œuvre et organise la coordination et la mobilisation de tous les acteurs.

Chacun doit être acteur de la lutte contre l’ambroisie : propriétaires, locataires, gestionnaires, occupants de parcelles publiques et privées. Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il convient de rapidement l’éliminer avant pollinisation car il est difficile de l’éradiquer lorsqu’il est installé. Un pied d’ambroisie est capable de produire des milliers de graines qui résistent des dizaines d’années dans le sol.

La lutte est organisée autour d’un réseau de référents communaux et intercommunaux, piliers de la lutte, notamment en informant la population, en prévenant l’implantation de la plante et en gérant et/ou en s’assurant de la bonne gestion des plants d’ambroisie signalés sur leur territoire.

Comment reconnaître l’ambroisie ?

Aux différents stades de son développement, l’ambroisie peut être confondue avec d’autres plantes (notamment avec l’armoise commune et l’armoise annuelle). Aussi, pour l’éliminer efficacement, il est nécessaire de bien la reconnaître :

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Signaler l’ambroisie : un geste citoyen

Toute personne qui pense reconnaitre un plant d’ambroisie est invité à le signaler sur la plateforme de signalement : « Signalement-ambroisie ». Le signalement sera alors envoyé au référent communal pour validation et gestion.


En savoir plus :

ARS Auvergne-Rhône-Alpes : https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/ambroisie-attention-aux-allergies
FREDON Auvergne-Rhône-Alpes : http://ambroisie.fredon-aura.fr
Réseau National de Surveillance Aérobiologique : www.pollens.fr
Observatoire des ambroisies : www.ambroisie.info