Samedi 25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Programme des événements :

Mardi 21 novembre :

« Tout le monde savait », 20h30, Théâtre des cordeliers, Annonay : Sylvie Testud s’empare de manière extraordinaire du destin hors-norme de sa contemporaine Valérie Bacot, pour dénoncer le drame de la violence faite aux femmes. Accusée du meurtre de son mari, Valérie Bacot incarne à elle seule cette figure iconique contre les violences conjugales : l’histoire d’un silence meurtrier, du dysfonctionnement des institutions, d’une difficulté à entendre et prendre en compte la parole des victimes.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

Jeudi 23 novembre :

« Une femme toutes les 48h », 10h00, Annonay (place des cordeliers), Privas (place de l’hôtel de ville), Saint-Marcel d’Ardèche (place du Ponteil), Aubenas (place de l’

Agora), Le Teil (place des Sablons) : Le CIDFF de l'Ardèche et ses partenaires organisent une opération de sensibilisation et d’information du public sur le phénomène d’emprise ou de cycle de la violence. Cette action inspirée de l'exposition d'art public proposée par Elina Chauvet, consiste à rappeler par le symbole des chaussures rouges le nombre de femmes et d’enfants victimes de violences conjugales.

L’objectif de l’évènement est de permettre au public d’avoir connaissance des partenaires avec lesquels le CIDFF travaille et de pouvoir ainsi se saisir de la porte d’entrée la plus adaptée à leurs besoins pour être accompagné.

Chacune et chacun pourra retrouver les pouvoirs publics et les associations de son territoire.

Chaque partenaire tiendra un stand où il pourra informer sur ses missions et aussi sensibiliser le public, notamment au travers d’animations.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

Vendredi 24 novembre

1 - « Stop Victimes », 09h30-16h00, Gymnase du Triolet de Chomérac : L’objectif de cette opération pour les femmes est, d’une part, de regagner confiance en elles grâce à des ateliers portant sur différentes techniques de self-défense principalement orientées vers l’évitement, des cercles de la parole et des exercices de relaxation. D’autre part, cette journée leur permet de rencontrer les différents acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

La presse est conviée avec interdiction néanmoins de filmer/photographier les femmes victimes de violences (sauf accord explicite de leur part).

2 - « Comité local d’aide aux victimes » (CLAV), Privas, préfecture : Le CLAV a pour mission de structurer, coordonner et de mettre en œuvre les dispositifs locaux d'aides aux victimes d’actes de terrorisme ainsi que d’infractions pénales, d’accidents collectifs et de catastrophes naturelles. Cette instance regroupe, sous l’autorité conjointe de la préfète et de la procureure de la République, des représentants des services de l'État (forces de sécurité, directions départementales, préfecture), des instances judiciaires, des organismes d'assurance-maladie, des associations locales d'aide aux victimes, des collectivités locales. Il assure le suivi des victimes en lien avec le ministère chargé de l’aide aux victimes et le délégué interministériel à l’aide aux victimes. Le comité anime le réseau des acteurs départementaux compétents pour la mise en œuvre des droits accordés aux victimes. Il s’assure de la prise en compte de leur situation en facilitant leur information, orientation, prise en charge individuelle et de leur accompagnement dans les démarches administratives.

Un point presse est proposé à partir de 11h30 à la préfecture.

3 – «Soirée débat et exposition », 20h00 , Guilherand-Granges (Agora) : La mairie de Guilherand-Granges organise une soirée débat animée par Valérie Bacot, auteure du livre «tout le monde savait». Valérie Bacot a décidé de mettre un terme à ses souffrances en tuant son mari. Son histoire a été rudement médiatisée au même titre que son procès en 2021. En parallèle de cette intervention, l’exposition « ce»ux» qui nous relient» sera proposée à la médiathèque intercommunale de Guilherand-Granges du 14 au 23 novembre. Cette exposition a été créée à partir de photos réalisées par des professionnels, des bénévoles, et des personnes accompagnées de l’association Entraide et Abri dont, entre autres, des femmes avec ou sans enfants accueillies au CHRS Centre d'hébergement et de réinsertion sociale de St Péray.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

4- « Intimité v(i)olée », 20h00, Privas, salle Ouvèze : Création théâtrale composée d'histoires, d’images, de sons, de vidéos, de mots, d'informations et d'émotions. Il y a les mots d'Amandine, auteure et comédienne de la pièce, victime de viol, mais aussi ceux de nombreuses autres victimes qui ont accepté de partager un peu de cette intimité volée. Il y a des mots slamés, des mots chantés, des mots joués, des mots qui racontent, qui interrogent, qui se moquent, qui pleurent et qui rient, la folie de la vie. Enfin il y a lui, l'homme : les deux mains sur son piano. Il la soutient, lui répond avec ses vibrations, distille des respirations et parfois, il s'exprime aussi, avec ses mots à lui.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

Samedi 25 novembre

1- « Soirée cinéma-débat – Je vous salue salope : la mysogynie au temps du numérique », 18h00, centre culturel /Ecran Village de Lamastre : Sur deux continents, quatre femmes sont victimes de cyberviolences extrêmes : Marion Séclin, comédienne et youtubeuse française, Laura Boldrini, présidente du parlement italien, Kiah Morris, représentante démocrate américaine, ainsi que Laurence Gratton, jeune enseignante québécoise. Abandonnées par les forces de l’ordre, la classe politique et les géants du web qui engrangent des milliards avec la haine, elles décident de se battre et de ne plus se taire.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

2 - « Soirée cinéma-débat – Le consentement », 21h00, centre culturel /Ecran Village de Lamastre (interdit au -12ans) : Paris, 1985. Vanessa a treize ans lorsqu’elle rencontre Gabriel Matzneff, écrivain quinquagénaire de renom. La jeune adolescente devient l’amante et la muse de cet homme célébré par le monde culturel et politique. Se perdant dans la relation, elle subit de plus en plus violemment l’emprise destructrice que ce prédateur exerce sur elle.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

3 - « Les femmes de barbe bleue », 20h00, théâtre de Privas : Sur scène, cinq femmes racontent leur Barbe-Bleue. Chacune semble avoir succombé sous les coups d’un barbu différent, mais c’est toujours une histoire d’amour et de mort, de désir et de violence. À une époque où on « balance les porcs », Lisa Guez n’explore pourtant pas ici la psyché du prédateur mais la volupté que peut éprouver la proie : qu’est-ce qui pousse des femmes à endosser des rôles sociaux où elles s’interdisent toute liberté ? Quelle part d’ombre, dans la relation amoureuse, nous pousse à consentir inconsciemment à notre propre perte ? Dans cette quête, l’entraide féminine n’est pas incarnée par une sœur Anne guettant l’arrivée, dans le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie, de sauveurs de sexe masculin. En ouvrant grand la porte du cabinet sanglant, les femmes du monstre mettent au jour leurs propres noirceurs et s’encouragent, fût-ce post mortem, dans une lutte revivifiante pour changer le cours de leur histoire et chasser la Barbe-Bleue qui se cache en elles. Écrit collectivement à partir d’improvisations des comédiennes, Les Femmes de Barbe-Bleue revisitent le conte avec un humour féroce.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.

Jusqu’au 2 décembre :

Exposition"Love Story"dans le cadre d'un cycle de rencontre "place aux femmes" à la bibliothèque de Saint-Alban-Auriolles : Myriam Chastanier, artiste photographe requestionne à travers son travail les discriminations de genre. Un travail élégant qui replonge dans les foyers dans les années 1950.

L’ensemble de la population est convié à assister à cet événement.