Identification d’un loup sur le plateau du Coiron
Les ovins prédatés présentaient des caractéristiques assez proches de la prédation par le loup. L’expertise de ces prédations avait conclu, selon la formule consacrée, à « loup non écarté ». Cette conclusion permet l’indemnisation de l’éleveur.
À la suite de l’une de ces attaques, un appareil photographique automatique posé à BERZÈME sur une exploitation touchée a pris dans la nuit du 16 au 17 octobre des clichés d’un canidé présentant la morphologie d’un loup. Les imagesont été recueillies par le réseau « loup-lynx » de l’Ardèche auprès de l’éleveuse, puis soumise aux spécialistes de l’office français de la biodiversité, chargés du suivi de l’espèce, qui ont pu confirmer que l’animal photographié est bien un loup.
Le loup avait déjà été identifié en octobre 2021 sur le Coiron sur la base d’une photographie, mais n’avait plus été formellement observé depuis malgré la persistance de prédations.
La première action contre ces prédations consiste en l’adoption de mesures de protection des troupeaux, par exemple par l’installation des parcs électrifiés. Les services de l’État apporteront leur appui aux éleveurs volontaires.
Les éleveurs ayant mis en place des mesures de protection peuvent demander à la préfète la délivrance d’une autorisation de tir de défense de leur troupeau.
21 tirs de défense sur le loup sont actuellement en cours de validité dont 14 sur le massif du Coiron.
